Apollon vainqueur du serpent Python - Peinture murale - ?, Catalogue et estimation des tableaux du Musée - Lacour P., Delpit J., Gué O., 1875 - Lacour P., Delpit J., Gué O., 1877 - Lacour P., Delpit J., Gué O., Vallet E., 1879 - Vallet E., 1881, catalogue des tableaux - Vallet E., 1894 - Alaux D., 1910 - LUSSIEN-MAISONNEUVE M.J. 1984 Revue du Nord - Manciet C., 1933 - Vergnet-Ruiz J., Laclotte M., 1962

Désignation

Apollon vainqueur du serpent Python

Peinture murale

Auteur

DELACROIX Eugène

  • PrénomEugène
  • NomDELACROIX
  • Date de naissance1798
  • Lieu de naissanceCharenton-le-Pont
  • Date de décès1863
  • Lieu de décèsParis
  • Notice biographiqueDelacroix, qui provient d’une famille de la haute bourgeoisie, entre, après des études classiques, à l’atelier du peintre néoclassique Guérin et, en 1817, s’inscrit à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Pendant son apprentissage chez Guérin, il étudie avec un grand intérêt l’œuvre d’Antoine Gros et de Théodore Géricault, peintre dont il deviendra l’ami. Tout aussi importants pour sa formation sont l’étude de Michel-Ange et de Rubens et l’intérêt qu’il ressent pour les techniques de l’aquarelle et de la gravure, qu’il commence à pratiquer pendant ces mêmes années. En 1822, Delacroix participe pour la première fois aux Salons de Paris, en exposant La Barque de Dante (Paris, Musée du Louvre), inspirée du Radeau de la Méduse de Géricault. Par son sujet inhabituel et le caractère intensément dramatique de la composition, l’œuvre suscite une grande effervescence. Deux ans plus tard, il peint les Scènes des massacres de Scio (1824, Paris, Musée du Louvre), premier grand tableau romantique dans lequel il affronte la restitution d’un épisode d’histoire contemporaine, concernant la guerre de libération des Grecs contre les Turcs. En 1824, il se rend à Londres, où il étudie avec intérêt la peinture anglaise et assiste à différentes représentations d’œuvres de Shakespeare, qui lui inspireront de nombreux tableaux et dessins. De retour en France, il peint en 1825 une série d’Odalisques, où des jeux chromatiques subtils ajoutent encore à une sensualité intense. Mais l’œuvre en laquelle se synthétisent le mieux les caractéristiques de cette première période d’activité est La Mort de Sardanapale (1827, Paris, Musée du Louvre) : la fin de ce roi qui décide de mourir avec toutes ses concubines, ses chevaux et ses chiens constitue le prétexte à la réalisation d’une peinture frémissante, fougueuse. En 1831, Delacroix présente au Salon La Liberté guidant le peuple (Paris, Musée du Louvre), grande toile inspirée des trois journées révolutionnaires de 1830. Fasciné par le monde exotique, il effectue en 1832, en Afrique du Nord, un voyage qui se révélera crucial pour l’évolution de sa technique picturale. En même temps que la lumière et les couleurs des paysages africains, le peintre étudie les populations locales, les coutumes, les comportements. De nombreuses esquisses recueillies dans les carnets de voyages témoignent de l’emprise que le monde oriental exerce sur Delacroix, tout comme les tableaux réalisés à son retour à Paris : Femmes d’Alger dans leur appartement (1834, Paris, Musée du Louvre) ; Noce juive dans le Maroc (1839, Paris, Musée du Louvre) ; Rencontre de cavaliers maoris (1833, Baltimore, The Walters Gallery). A son retour en France, Delacroix inaugure une période d’intense activité et se voit attribuer des charges prestigieuses pour la réalisation de cycles décoratifs. Ceux-ci comprennent, entre autres, les Allégories de la salle du roi de Palais-Bourbon (1833-38 ; 1838-47) ; les décorations de la bibliothèque du palais du Luxembourg (1840-46) (1840-46) ; le plafond central de la galerie d’Apollon au Musée du Louvre (vers 1850-51) et les fresques de la chapelle des Saints-Anges en l’église Saint-Sulpice (1849-61). Une série de peintures à sujet historique et mythologique sera réalisée après 1840, dont feront partie la Médée furieuse (1838, Lille, Musée) ; Justice de Trajan (1840, Rouen, Musée) ; Entrée des croisés à Constantinople (1841, Paris, Musée du Louvre), tandis qu’après 1842 une série d’œuvres inspirées du monde naturel verra le jour : bouquets de fleurs, marines, paysages (La Mer vue des hauteurs de Dieppe, 1852, Paris, Musée du Louvre). Enfin, c’est à la période comprise entre 1848 et 1861 qu’appartiennent différentes études d’animaux, surtout sauvages. L’itinéraire créatif de Delacroix est également documenté par son Journal, qui couvre les périodes allant de 1822 à fin 1824 et de 1847 à sa mort. Par la liberté expressive, l’emploi de couleurs brillantes, la prédilection pour les sujets littéraires et exotiques, son œuvre se propose comme un véritable manifeste de la peinture romantique. Les recherches sur la couleur et la technique d'exécution préfigurent par ailleurs certains éléments de la peinture impressionniste.

Peintre

Date de création / Epoque

1850 : Date de début

; 1851 : Date de fin

Lieu de création

Paris

Domaine

Peinture

Institution / Département

Musée du Calvaire

Mesures

Hauteur en cm : 800

Largeur en cm : 750

Inscriptions / marques

Signé et daté

En bas à droite

Peinture ? blanche

E.D
1951

Type d'util. / dest.

Commande

Utilisateur / destinataire

Musée du Louvre

Lieu d'util. / dest.

Paris

Description analytique

Apollon, dans son char du soleil tiré par quatre chevaux, atteint de ses flèches le dragon Python;
dans son combat il est soutenu par Diane, Minerve, Mercure et Hercule. Il est coiffé de la couronne de lauriers de la déesse Victoire et revêtu de l’écharpe de l'arc-en-ciel d’Iris, envoyée des dieux. A la composition centrifuge, dont Apollon est le point central, et à la diagonale dynamique qui conduit du dieu au dragon dressé dans le combat mortel et crachant du feu, correspond "l’expression par la couleur", "que l’on pourrait aussi qualifier de couleur spirituelle". Elle apparaît dans le jaune de chrome victorieux de la couronne rayonnante, qui contraste avec lescouleurs bleu-noir symbolisant les forces de l’ombre, "dans cette gamme indéfinissable, dans ces tons malades qui donnent l’idée

Bibliographie

?, Catalogue et estimation des tableaux du Musée

p25

Lacour P., Delpit J., Gué O., 1875

p26

Lacour P., Delpit J., Gué O., 1877

p45-85

Lacour P., Delpit J., Gué O., Vallet E., 1879

Vallet E., 1881, catalogue des tableaux

Vallet E., 1894

Alaux D., 1910

LUSSIEN-MAISONNEUVE M.J. 1984 Revue du Nord

; LUSSIEN-MAISONNEUVE M.J. 1984 Quelques observations sur les bronzes de la province de Belgique. Revue du Nord LXVI n° 260 janv-mars

LUSSIEN-MAISONNEUVE M.J. 1984 Quelques observations sur les bronzes de la province de Belgique. Revue du Nord LXVI n° 260 janv-mars

Manciet C., 1933

Vergnet-Ruiz J., Laclotte M., 1962

Situation de l'objet

Exposé

Autre numéro

Collection royale : 45

; N° système v6 : 4135

Nombre d'objets

1

Nombre de parties

1

Numéro de dépôt

D 2001.1.1