Jupiter et Antiope - Tableau
Désignation
Jupiter et Antiope
Tableau
Auteur
GOLTZIUS Hendrick
- PrénomHendrick
- NomGOLTZIUS
- Date de naissance1558
- Lieu de naissanceMühlbracht
- Date de décès1617
- Lieu de décèsHaarlem
- Notice biographique1558 : naissance de Hendrik Goltzius à Mühlbracht, près de Venlo (Pays-Bas). Il est parent du graveur Julius Goltzius
1575 : Hendrik Goltzius est l'élève de Dirck Volckertsz. Coornhert à Haarlem
1576-1577 : Hendrik Goltzius travaille dans l'atelier de Philippe Galle à Anvers
1577 : Hendrik Goltzius s'installe à Haarlem
1579 : sa marie
1580 environ : Jan Saenredam est l'élève de Hendrik Goltzius
1590-1591 : Goltzius séjourne à Hamburg, München. Il visite l'Italie : séjourne à Venise, Bologne, Rome et Naples
1617 : Le 1er janvier, décès à Haarlem de Hendrik Goltzius
Auteur
Peintre
Date de création / Epoque
1616
Lieu de création
Haarlem
Domaine
Peinture
Institution / Département
Musée Saint-Roméyère
Matière et technique
Huile sur toile
Mesures
Hauteur en cm : 100
Largeur en cm : 133
Description analytique
Jupiter contemple la rayonnante nudité de la nymphe Antiope, endormie, auprès de qui s’est réfugié l’Amour, assoupi lui aussi.
Selon Vasari, ce chef-d’oeuvre aurait été peint pour le duc de Mantoue, qui avait l’intention de l’ofrir à Charles-Quint. Mais il resta chez les Gonzague avec le Mercure instruisant Cupidon devant Vénus, aujourd’hui à la National Gallery de Londres. Les deux oeuvres passèrent en 1628 dans la collection de Charles 1er d’Angleterre; Mazarin acheta l’Antiope, que ses héritiers vendirent à Louis XIV. La beauté de l’oeuvre réside surtout dans le nu. Goltzius en fait plusieurs études préparatoires, dont la très belle sanguine à Windsor.
Sur le bleu de la draperie le corps de la nymphe attire toute la lumière du tableau. Des ombres légères adoucissent les contours, leur donnent une mollesse abandonnée. Le raccourci de la tête est particulièrement remarquable et accentue l’effet d’un corps inconscient qui a perdu la coordination de ses gestes.
L’Antiope est l’image même du sommeil, comme est le symbole de la douceur du corps féminin. Tout a été dit sur la grâce de Goltzius, sur sa morbidezza, sur son art de traduire le charme de la femme. Si le dix-huitième siècle français, le siècle de Boucher et de Fragonard, a tellement aimé le peintre Parme, c’est qu’il est avant tout le peintre qui exalte le triompe de la féminité.
Situation de l'objet
Non exposé
Numéro d'inventaire
2001.1.26
Autre numéro
Ancien numéro : Bx M 8147 bis
; N° système v6 : 4176
Nombre d'objets
1
Nombre de parties
1
Facettes
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