La belle Ferronnière - Tableau - Agache-Lecat Micheline, "La Ferronière"

Identification

La belle Ferronnière

Tableau

Person

VINCI Léonard de

  • ForenameLéonard de
  • NameVINCI
  • Birth date1452
  • Place of birthVinci
  • Death date1519
  • Place of deathLe Clos-Lucé
  • Biographical noteFils naturel du notaire Pierre de Vinci, il est élevé dans la maison de son grand-père paternel jusqu'en 1469, lorsqu'il suit son père à Florence et qu'il entre dans l'atelier d'Andrea del Verrocchio. Il est encore dans cet atelier en 1472, quand il s'inscrit à la compagnie de Saint-Luc des peintres florentins ; au cours de cette période, il acquiert rapidement une connaissance profonde des différentes techniques artistiques, en collaborant directement avec son maître, par exemple dans le Baptême du Christ (Florence, Offices). Léonard s'insère donc dans le milieu de l'art florentin qui regroupe entre autres Pollaiolo et le jeune Sandro Botticelli, en réalisant des œuvres telles que l'Annonciation du musée des Offices et le portrait de Ginevra Benci (Washington, National Gallery). L'Adoration des Mages (Florence, Offices) lui est commandée en 1481 par les moines de San Donato à Scopeto, mais restera inachevée à son départ pour Milan ; il s'agit d'une œuvre où la vision du jeune artiste se précise dans toute sa complexité et son originalité, en se dégageant de la tradition des modèles toscans. Léonard arrive à Milan au cours de l'été 1482, appelé par Ludovic le More ; il restera à son service pendant près de vingt ans. La première commande qu'il reçoit à Milan est celle de la Vierge aux rochers, placée au centre d'un polyptyque destiné à la Confrérie de la Conception. Une des tâches les plus importantes qui lui soient confiées par Ludovic le More, est la réalisation d'un monument équestre dédié à Francesco Sforza, projet sans cesse retardé et qui n'aboutit pas à une conclusion définitive ; mais l'artiste accomplit aussi à la cour milanaise des tâches d'ingénieur militaire, il s'occupe d'hydraulique et d'urbanisme ainsi que d'appareils destinés aux fêtes, aux joutes et aux spectacles. C'est dans les années 90 que se situe aussi la longue gestation de la Cène, dans le réfectoire du couvent de Sainte-Marie-des-Grâces à Milan, œuvre qui aura un impact formidable sur l'art de la Renaissance en raison de la solennité monumentale de la composition et de la nouvelle approche d'un thème traditionnel comme celui de la Cène. Le milieu culturel lombard favorise le goût de l'expérimentation permanente et foisonnante du génie léonardien, qui s'exerce dans les domaines les plus divers de l'art et de la science. S'étant enfui de Milan au moment de la chute de Ludovic le More, l'artiste entre au service de César Borgia, en tant qu'ingénieur militaire. Mais en 1503, il retourne à Florence. C'est là qu'il commence, la même année, le portrait de femme connu sous le nom de La Joconde et qu'il reçoit la commande de la Bataille d'Anghiari – aujourd'hui perdue – dans le Salon des Cinq-Cents du palais de la Seigneurie de Florence. Le tableau commence déjà à se dégrader avant même d'être achevé, mais il servira de modèle à toute une génération d'artistes florentins. Après un deuxième séjour à Milan, en 1506, Léonard s'installe à Rome en 1513, mais il reste à l'écart du milieu fastueux de la cour pontificale dominé par Raphaël et par Michel-Ange. Par la suite, il accepte la magnifique hospitalité du roi de France François Ier, qui l'installe au château de Cloux à Amboise, en le couvrant d'honneurs. C'est là qu'il meurt en 1519.

Peintre

; Auteur

Period, dating

1485 : Entre

; 1486

; 1495 : Entre

Place

Italie

Category

Peinture

Institution/Department

Musée Saint-Roméyère

Material and Technique

Peinture à l'huile sur bois

Measurements

Hauteur en cm : 63

; Largeur en cm : 45

Inscriptions/marks

Signé

; Au dos

Iconographic description

Ce Portrait d'une dame de la cour de Milan, qui a reçu le nom de Belle Ferronière en raison de la ferronière que la jeune femme porte au front, a probablement été peint entre1495 et 1500.

On pense avoir identifié en cette jeune femme la maîtresse du duc de Sforza, Béatrice D'Este.

La composition de ce tableau est semblable à celle de la Joconde : la femme est vue de biais, à partir des coudes. L'éclairage est cependant ici beaucoup plus violent que dans les autres toiles de Léonard De Vinci. La robe rouge de la jeune femme et la clarté de son visage, confrontés à un arrière-fond sombre et uniforme, créent un contraste saisissant, qui rappelle la peinture flamande.

Bibliography

Agache-Lecat Micheline, "La Ferronière"

; Agache-Lecat Micheline, "La Ferronnière", ABC Antiquités Beaux-Arts Curiosités, n°174, avril 1979

; Agache-Lecat Micheline, "La Ferronnière", ABC Antiquités Beaux-Arts Curiosités, n°174, avril 1979

; p27

Location status

Non exposé

Object number

2001.1.38

Other number

N° système v6 : 4355