Clio, Euterpe et Thalie - Tableau - 1863, La Gironde (5/10/1863) - B. Ph., 1863 - Lecanu A., 1863 - Filonneau E., 1863 - Jourdan L., 1863 - Hamerton Ph. G., 1868 - Vallet E., 1881, catalogue des tableaux - Berthon A., 1883 - Marionneau C., 1886 - Beraldi H., 1885-1891 - Berthelot P., 1886 - Vallet E., 1892 - Alaux D., 1910 - Bradley W. A., 1913 - Courboin Fr., 1923-1926 - Guerin A., 1984

Clio, Euterpe et Thalie

Tableau

LE SUEUR Eustache Read more

• ForenameEustache
• NameLE SUEUR
• Birth date1617
• Place of birthParis
• Death date1655
• Place of deathParis
• Biographical noteSa carrière se déroula entièrement à Paris et en particulier dans l’île Saint-Louis. Il ne fit jamais le voyage d’Italie. Il fit son apprentissage dans l’atelier de Vouet, où il rencontra Le Brun et Mignard. Il compléta sa formation par l’étude des œuvres de Raphaël, des dessins des collections royales et des décorations du château de Fontainebleau. Son maître Vouet lui confia en 1637 l’exécution de huit tableaux illustrant le Songe de Poliphile de Francesco Colonna, reproduits par la suite sur tapisserie. En 1644, il entreprit les travaux de décoration du palais de Le Vau sur l’île Saint-Louis, pour le président de la Cour des comptes, Lambert de Thorigny ; dans cette œuvre complexe, on peut relever d’évidentes affinités avec le style dynamique de Vouet, mais le dessin est plus léger et plus sobre, le coloris épanoui et frais. Il reçut une importante commande de vingt-deux tableaux destinés à la décoration du cloître des Chartreux, peints de 1645 à 1648 : actuellement au Louvre, ils illustrent les principaux épisodes de la Vie de saint Bruno. Dans ce cycle, Le Sueur affirme un langage tout personnel, fruit d’une réflexion enrichie par l’exemple du classicisme incarné par Poussin, présent à Paris entre 1640 et 1642. La sévérité de l’inspiration, la discrétion dans l’harmonie ne manquent pas de rappeler Zurbarán. Cinq panneaux représentant les Muses, conservés au Louvre, constituent un exemple significatif de la phase de transition qui l’amena à la peinture de Poussin, phase caractérisée par le moelleux des contours et une harmonie chromatique pleine de fraîcheur. La dernière phase de l’activité de l’artiste se signale par un classicisme parfait, qui demeure toutefois un peu froid en raison d’une palette extrêmement éclaircie.

Auteur

1652 : Date de début

; 1655 : Date de fin

Voulte-sur-Rhône (La)

Peinture

Musée du Calvaire

Huile sur toile

Hauteur en cm : 130

; Largeur en cm : 130

Adossé contre un arbre, Clio, muse de l’histoire, s’appuyant sur un livre, tient la trompette de la renommée. A ses genoux, Thalie contemple le masque de comédie, dont elle est le symbole. Euterpe, muse de la musique et de la poésie lyrique, joue de la flûte.

Ce tableau ornait le fameux salon des Muses de l’Hôtel Lambert, qui est bien une des plus belles demeures du dix-septième dont s’enorgueillit l’île Saint-Louis. Le président Nicolas Lambert de Thorigny avait demandé à Le Vau de lui construire cette maison, qui fut célèbre au moment de son achèvement, surtout à cause des admirables peintures dont Le Sueur, Perrier, Swanevelt, Patel et Romanelli décorèrent le cabinet de l’Amour et celui des Muses. Les oeuvres de Le Sueur, en particulier, étaient si parfaites que le comte d’Angivillier les acquit en 1776 pour les collections royales.

Les Muses sont le chef-d’oeuvre de Le Sueur dans le genre profane et mythologique. Certes on sent, lointaine, l’influence de Raphaël, dont l’artiste ne sut jamais se déprendre, dans le type très italien des visages et dans la composition pyramidante. Mais le caractère français du tableau est manifeste dans l’expression des figures pensives et attentives à leur songe intérieur ; une sorte de ferveur se marque par les paupières baissées ou par le regard rêveur de ce groupe harmonieux, embelli encore par le poudroiement d’or dont le peintre l’a enveloppé.

1863, La Gironde (5/10/1863)

; La gironde du passé à nos jours.

; La gironde du passé à nos jours.

B. Ph., 1863

; Bulletin de la société des philantropes, 1942

; Bulletin de la société des philantropes, 1942

Lecanu A., 1863

; Lecanu 12. de la formation compressé des idées

; Lecanu 12. de la formation compressé des idées

Filonneau E., 1863

Jourdan L., 1863

Hamerton Ph. G., 1868

Vallet E., 1881, catalogue des tableaux

Berthon A., 1883

Marionneau C., 1886

Beraldi H., 1885-1891

Berthelot P., 1886

Vallet E., 1892

Alaux D., 1910

Bradley W. A., 1913

Courboin Fr., 1923-1926

Guerin A., 1984

1874, Bordeaux, Exposition des oeuvres de Maxime

Exposé

2001.1.13

Ancien numéro : Bx M 555

; Inv. Ollier : 465

; N° système v6 : 4159

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